Carnet de notes apicoles

Au-dessous de 7°C et au-dessus de 45°C l'abeille meurt rapidement.

Elle est capable de générer de la chaleur, pour ce faire, les muscles élévateurs et abaisseurs, antagonistes, sont activés simultanément, contraction générant de la chaleur sans produire la vibration des ailes.

La colonie régule la température en fonction de son activité.

exemple

Nous constatons une température plus élevée sous le toit isolé de la ruche. N'en déduisons pas que la colonie chauffe la ruche. Toutefois la chaleur dégagée par la grappe d'abeilles se répercute sur l'environnement immédiat. Sur ce graphique, la température du corps de ruche est en fait celle d'un capteur de température situé au milieu de la tête des cadres. Cette température monte vite avec le démarrage de la ponte en février. Le printemps de cette année ayant été particulièrement frais, on constate un creux de température en mai. Elle descend après la miellée de juillet et encore plus avec l'arrêt de la ponte en septembre.

Autres mesures dans le corps avec température extérieure, température à proximité du couvain, température entre partition et corps :

Extrait de l'article "La thermorégulation chez l'abeille mellifère" paru dans le numéro 1115 de L'Abeille de France de septembre 2023 :

En l'absence de couvain, la température sera maintenue par la colonie de telle façon que les abeilles formant le manteau à la périphérie de la grappe ne tombent pas en léthargie profonde au risque de quitter la grappe et de mourir de froid au fond. La température au centre de la grappe ne descendra pas au-dessous de 18°C et restera au-dessus du seuil fatal de 7°C dans sa couche la plus externe. Il semble que ce soit la température du manteau et non la température du centre de la grappe qui guide l'effort de production de chaleur puisque là se trouvent les abeilles les plus proches du niveau létal.

En présence de couvain, c'est l'exigence de température au niveau du couvain operculé qui guide l'effort de régulation.