Carnet de notes apicoles

Parti avec l'intention de mieux nourrir la colonie, du candi "super protéiné"  a été posé sur la tête des cadres, sur l'avant, car l'analyse des tiroirs montrait depuis quelques temps que la grappe était vers l'avant (côté entrée). Pour éviter un écrasement par le toit, de la poche de candi, le nourrisseur Nicot retourné a été posé au-dessus. Sans lire complètement la notice, le procédé utilisé a été celui employé pour le candi ordinaire (sucre sans adjuvant), c'est-à-dire une ouverture dans la poche plastique contenant le candi.

 Quelques mois plus tard, lors d'un examen de la consommation de candi :

C'est alors qu'une lecture moins rapide du mode d'emploi, fait découvrir :

« Conseil d’utilisation : poser directement sur la tête des cadres, au-dessus du couvain, après avoir retiré le film plastique du candi. » En effet l’utilisation de ce candi super protéiné qui contient des probiotiques, est un terrain favorable au développement des moisissures.

Notons aussi l'absence de pouvoir isolant du plastique du nourrisseur. Malgré un isolant sous le toit, c'est la bordure en plastique du nourrisseur et la tôle du retour latéral du toit qui constituait un refroidisseur efficace pour condenser l'air chaud et humide dans la poche de candi.

Notons cette remarque formulée par le vétérinaire Etienne Calais lors de sa conférence sur le nourrissement du 16 février 2022 "Les besoins protéiques sont énormes au démarrage de ponte en février" mais "Les apports protéiques seront modérés, sinon on sélectionne des colonies faibles récolteuses de pollen", "l'idéal : cadres garnis de pain d'abeilles". "Apport protéique en automne : effet négatif, par stimulation de l'élevage à une période où il doit baisser."