La colonie - 13 - Développement et déclin d'une colonie
Extrait de Understanding Colony Buildup and Decline, First published in: American Bee Journal, July 2015
Développement et déclin d’une colonie
Notez les trois cas (mi-mai, début et fin juillet) où l'élevage des couvées a été réduit, ce qui a entraîné un décrochage dans la croissance attendue des colonies. Est indiqué sur ce graphique une vague de froid printanière, ainsi que la miellée principale.
Qu'est-ce qui a causé les réductions soudaines de la ponte ?
- Les effets d’un temps froid
Les températures nocturnes froides sont un facteur limitant majeur pour le développement de petites colonies, car elles doivent se regrouper en grappes serrées, ce qui limite sévèrement à la fois la taille du couvain, ainsi que le nombre d'abeilles disponibles pour les tâches de nourrissage puisque la majorité est occupée par la formation d'une « grappe » génératrice de chaleur.
- Les effets d’un temps pluvieux
Le principal déterminant du développement d'une colonie pour la production de miel est d'avoir un apport constant de pollen et de nectar pendant la période commençant 6 à 8 semaines avant le début de la miellée principale. C'est pendant cette période que le nourrissage en pollen peut être très bénéfique pour les périodes de mauvais temps ou de pénurie de pollen.
- Famine printanière
Ces dernières années des épisodes de sécheresse ne permettent plus de compter sur des apports de nectar normaux. Les colonies ont été à plusieurs reprises au bord de la famine, car nous nous attendions toujours à ce que les floraisons se développent. Nous allons être obligé de prévoir un apport en sucre afin de maintenir les colonies en vie.
- De trop peu à beaucoup trop
Lors du développement de la colonie au printemps, il peut être nécessaire soit de permuter les cadres de couvain et de réserves, soit d'ajouter des cadres de couvain pour donner à la reine un espace supplémentaire pour pondre.
Un apport excessif de sirop aux colonies peut également provoquer un stockage de réserves dans le couvain, entraînant un essaimage au printemps, ou un mauvais hivernage à l'automne (par manque d'élevage en fin de saison).
- Survie du couvain
Tout facteur qui réduit la capacité de survie des larves (comme le refroidissement, une mauvaise nutrition, des toxines ou une maladie) diminuera le taux de recrutement et aura un effet prolongé non seulement sur le taux de développement de la colonie, mais, à moins que le problème ne soit résolu, également sur la taille de sa population finale.
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